L'article en un clin d'oeil
Notre itinéraire pour une semaine en Crête
Avec seulement une semaine pour découvrir cette immense île qu’est la Crête, on a longuement hésité entre se concentrer seulement sur l’Est autour d’Heraklion, à l’Ouest dans les environs de La Canée, ou alors organiser des vacances un peu plus « speed » pour avoir un aperçu global. C’est cette dernière option qui l’a emportée. On sait donc qu’on fera des concessions, mais voici notre itinéraire final :
Jour 1 – La Canée
La Canée est souvent considérée comme la plus belle ville de Crête. C’est également un camp de base idéal pour découvrir l’Ouest de l’île, et notamment la lagune de Balos, les plages de Falasarna ou Elafonissi ainsi que les gorges de Samaria. Et après quelques heures de balade dans le centre, le charme opère définitivement ! Comme dans la plupart des villes crétoises, l’architecture témoigne des nombreuses et diverses influences au cours de l’histoire qui ont participé à édifier la ville de La Canée.
A voir à La Canée
- Emprunter la rue Chalidon et ses commerces et franchir l’imposante porte en bois de la cathédrale orthodoxe au bout d’une petite place.
- Parcourir le vieux port de La Canée d’un bout à l’autre : du phare jusqu’au musée maritime de Crête ; tout en observant les façades colorées de ses maisons vénitiennes.
- Faire le tour de la mosquée Hassan Pacha (ou « mosquée des janissaires », nom donné à certains soldats de l’empire ottoman) qui fait face à la mer. Elle serait la toute première mosquée bâtie en Crête, mais a depuis perdu son minaret.
- Apprécier l’impressionnante architecture des voûtes de l’immense arsenal vénitien, idéalement depuis la jetée qui mène au phare, avec la chaîne des Montagnes Blanches en arrière plan dont le plus haut sommet culmine à 2400 mètres.
- S’arrêter devant la façade de l’étrange église Saint Nicolas, qui possède à la fois un clocher et un minaret. Construite en 1320 par les vénitiens en tant que monastère, il a ensuite été converti en mosquée par les ottomans en 1645 avant de devenir une église orthodoxe en 1918. Un bâtiment qui résume à lui seul la multitude d’influences de la ville !
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Jour 2 – Excursion à la journée à la plage de Balos
- L’excursion est prisée, en haute saison il est conseillé de réserver le billet en avance sur le site de la compagnie. Privilégier un horaire de départ tôt pour éviter la foule au maximum.
- Tarif : 29€ par adulte / 14€ par enfant / gratuit pour les moins de 2 ans (avec la compagnie « Cretan daily cruises »)
- Parking : parking gratuit au port de Kissamos
- Réserver l’excursion sur le site de la compagnie Cretan Daily Cruises
Gramvoussa est le nom de la péninsule au Nord Ouest de la Crête. Accessible par la route via des pistes (interdit pour les voitures de location), c’est surtout par la mer que la plupart des touristes arrivent. De nombreuses compagnies proposent cette excursion. On a choisi la compagnie « Cretan daily cruises » au départ du port de Kissamos. Le navire est massif, pour une découverte en toute intimité c’est raté. C’est encore un endroit où se pose la question du surtourisme, des centaines (milliers?) de visiteurs débarquant chaque jour sur la plage de Balos. Notre croisière à la journée aura 2 étapes : la lagune de Balos, puis l’île d’Imeri Gramvoussa.
La lagune de Balos
Notre bateau jette l’ancre derrière l’îlot principal, certainement bien trop imposant pour accoster sur le côté de la lagune comme les petits bateaux de plaisance. Je sens une once de culpabilité poindre à voir ce géant des mer poser son pont en métal sur les rochers qui bordent la lagune et faire partie de ces centaines de visiteurs qui vont fouler son sol en si peu de temps. Mais le site est somptueux et c’est ce paysage de carte postale qui attire les autres passagers tout comme nous-mêmes.
La lagune de Balos est sans doute l’image qu’on a en tête quand on pense à la Crête. Peu profonde et entourée de bancs de sable, elle offre un instant baignade magique si on arrive à s’éloigner suffisamment de son centre pris d’assaut par les touristes sous des parasols. Nager dans l’eau du lagon est un bonheur, la couleur de la mer est paradisiaque !
Avant de profiter de la plage, on remonte le chemin de sable qui surplombe le site. Un instant un peu plus sauvage et plus à l’écart de la foule même si on reste nombreux à vouloir admirer la vue. On prend toute la mesure de la grandeur du site et la vue y est splendide !
L’île d’Imeri Gramvoussa
L’île d’Imeri Gramvoussa n’était pas la raison initiale de notre visite, c’est pourtant la plus belle surprise de la croisière ! L’arrêt dure seulement 1h30, c’est suffisant pour emprunter le sentier de randonnée qui monte jusqu’à la forteresse (une centaine de mètres de dénivelé). Construite par les vénitiens au XVIème siècle, le site de la forteresse est assez étendu si on souhaite en faire le tour complet. Certains bâtiments sont bien conservés, d’autres sont en ruines. En avançant vers les fortifications qui font face à la lagune de Balos, on vit notre moment « WOW » de la journée ! Le point de vue sur la péninsule est absolument sublime et le détail des fonds marins incroyable de nuances et de précisions !
Le temps de redescendre de notre nuage, de terminer le tour du site puis de retourner à la plage et il est déjà temps d’embarquer pour le retour au port de Kissamos. On se contentera de la vision paradisiaque du littoral de l’île depuis le sommet, pas le temps de profiter de la baignade cette fois-ci mais sans regret : la forteresse mérite grandement le détour !
Jour 3 – Les plages de Falasarna et Elafonissi
La plage de Falasarna
On a choisi de s’arrêter à la plage de Falassarna avant tout pour sa situation géographique pratique entre La Canée et Elafonissi. On a bien lu que la plage méritait le détour mais on n’en avait pas une attente spécifique. Et bien là encore après l’île d’Imeri Gramvoussa, la Crête nous offre une belle surprise !
La plage est paradisiaque avec une couleur de l’eau qui n’a rien à envier aux Caraïbes. On apprécie encore plus son côté sauvage et épargné des hordes de touristes après la visite de la lagune de Balos la veille. La plage est encadrée d’un décor très photogénique entre les hauteurs rocailleuses qui la surplombent au Nord et les rochers éparses (et coupants !) qui cassent la longue étendue de sable blanc. La plage de Falassarna est donc une halte paisible grandement recommandée si vous êtes dans le coin.
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La route des villages de l’Innahorion
La route vers le Sud Ouest de la Crête constitue un véritable centre d’intérêt. Elle est sinueuse, certains passages sont plus étroits par endroits mais elle ne comporte aucune difficulté majeure. Cependant il ne faut pas espérer mettre moins d’1h30 pour traverser l’île du Nord au Sud (au moins lorsqu’on respecte les limitations de vitesse).
La route traverse des paysages de montagne absolument sublimes et les villages pittoresques de l’Innahorion. On fait un petit arrêt à Kefali pour le déjeuner et on en profite pour admirer la vue depuis la terrasse panoramique du restaurant. Ces villages mériteraient certainement une pause plus longue voir une petite randonnée mais pressé par le temps, on repart rapidement.
Le monastère de Chrysoskalitissa
On profite de passer à côté pour faire un stop au monastère de Chrysoskalitissa sous le chant des cigales.
La plage d’Elafonissi
En arrivant à Elafonissi, plutôt que de se précipiter sur la plage principale, on choisit de remonter un chemin piéton qui remonte vers le Nord et qui débouche sur 2 superbes petites criques absolument désertes !
On longe tout de même la côte jusqu’à la plage principale, curieux de découvrir celle qui est surnommée « la plage de sable rose ». La plage est bondée de visiteurs qui se reposent sous les parasols. Si la mer n’est pas trop agitée, il est possible de traverser à pied le bras de mer qui sépare la plage de l’île d’Elafonissi. On a de l’eau jusqu’à la taille et en portant les sacs à dos à bout de bras les affaires arrivent sèches de l’autre côté ! L’île est nettement plus tranquille et les touristes plus éparpillés. Instant privilégié : la baignade est un bonheur dans cette mer calme aux couleurs paradisiaques !
Jour 4 – Randonnée dans les gorges de Samaria
- Accessible uniquement de Mai à Octobre, sur un créneau horaire prédéfini, de 6h à 16h lors de notre visite
- Tarif : 5€ par adulte
- Distance : 16 km / Dénivelé : – 1200 mètres (en descente)
- Durée approximative : conseillée : 6h / pour randonneur aguéris : entre 4 et 5h
- Difficulté : moyenne. Randonnée longue mais sans difficulté particulière liée au terrain. La partie la plus désagréable est la première longue descente dans des graviers qui peut s’avérer compliquée si on a des genoux fragiles.
- De nombreuses fontaines permettent de recharger la gourde ou bouteille d’eau tout au long du trajet. Pratique pour boire frais et ne pas se charger de kilos durant la randonnée.
L’aspect logistique de la randonnée
On a choisi de loger au village d’Omalos la nuit avant ainsi que la nuit suivante afin de dédier une journée complète à la randonnée. La plupart des hôtels d’Omalos proposent un service de navette qui dépose les randonneurs au point de départ du sentier.
La randonnée ne forme pas une boucle avec retour au point de départ et mérite donc un peu d’organisation :
- Départ du chemin de randonnée à Xyloskalo (à rejoindre en bus, en voiture ou via une navette des hôtels alentours)
- Randonnée de 4 à 6 heures jusqu’à l’arrivée au village d’Agia Roumeli où on achète le billet du bateau retour
- Bateau retour qui ramène au port de Sougia (environ 1h15 de traversée) où on achète le billet du bus retour – le jour de notre visite le seul bateau est parti à 17h30
- Retour en bus jusqu’à la destination finale (pour nous Omalos en 1h environ; les bus desservent aussi La Canée et Xyloskalo notamment)
A travers le parc national de Samaria
Au départ, on a une vue panoramique sur les sommets rocailleux des Montagnes Blanches d’un côté, et en contrebas sur les gorges de l’autre côté. La randonnée commence par une descente assez longue jusqu’à l’ancien village de Samaria. C’est ici que se trouve le dénivelé principal du sentier. Les premiers kilomètres sont les plus pénibles.
On atteint ensuite la rivière qu’on suivra tout au long de la randonnée. S’en suivent ensuite 2 arrêts culturels :
- l’église Agios Nikolaos ;
- les quelques maisons en pierres de l’ancien village de Samaria de l’autre côté de la rivière qu’on peut traverser via un pont. Les derniers habitants ont été expropriés en 1965, peu après la création du parc naturel de Samaria (en 1962). C’est l’endroit idéal pour une pause à l’ombre avant de poursuivre la balade. On est alors pratiquement à mi-chemin de l’arrivée à Agia Roumeli.
Des indications kilométriques sont présentes tout au long du parcours et nous permettent de suivre notre progression. On ne tarde pas à atteindre la partie la plus belle et la plus impressionnante de la randonnée : les parois des gorges ne sont plus espacées que de quelques mètres. On se sent minuscule au milieu de ces imposants murs de roche !
Plus on avance et plus la sensation est spectaculaire avec son apothéose au niveau des « portes de fer », étroites de seulement 4 mètres environ. Un petit pont en bois permet de passer au-dessus de la rivière.
Quelques kilomètres plus loin, on atteint la sortie du parc national de Samaria ainsi que ce qu’on peut considérer comme la fin de la randonnée.
L’arrivée au village d’Agia Roumeli
Il nous reste 3 kilomètres pour atteindre la destination finale et ce ne sont pas les plus agréables : sur une route en plein soleil par un jour de forte chaleur. Après une longue pause repas bien méritée, on se promène à travers les charmantes maisons blanches typiques du village d’Agia Roumeli, essentiellement des boutiques, restaurants et hôtels. On a vite fait le tour et on termine la journée à la plage tout comme les autres courageux randonneurs, en attendant notre bateau retour.
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Jour 5 – Rethymnon
Rethymnon est une belle découverte de la Crête. Sans trop savoir à quoi nous attendre, on découvre une ville qui regorge de charme et de vestiges antiques.
A voir à Rethymnon
- Entrer dans le centre ville par la grande porte (porta guora), rare trace de l’enceinte vénitienne de la ville.
- Parcourir la place Mikrasiaton pour le mélange des styles et des époques entre les fresques de street art qui ornent ses façades et l’élégante silhouette de la mosquée Nerantzes. Comme la mosquée Hassan Pacha à La Canée, l’édifice était à l’origine une église, convertie en mosquée lors de la conquête par les ottomans.
- Admirer les détails de la merveille antique de Rethymnon : la fontaine Rimondi, construite au XVIIème siècle par les vénitiens. Ce n’est pas la grandeur du site qui impressionne mais le détail de son architecture et la façon dont il est mis en évidence encore aujourd’hui.
- Errer au hasard des charmantes ruelles fleuries de Rethymnon et admirer les façades des maisons.
- Passer la porte de l’église orthodoxe Notre-Dame des Anges pour découvrir l’intérieur et errer au hasard des charmantes ruelles fleuries aux alentours.
- Flâner dans le vieux port vénitien, certainement l’un des lieux touristiques les plus réputés de la ville. Les façades colorées vénitiennes ont du charme mais le port surprend par sa petite taille, bien loin de celui de La Canée.
- Découvrir la forteresse vénitienne de l’intérieur avec tous les bâtiments qu’elle abrite (4€ par adulte). Ses remparts offrent une vue panoramique sur la ville et sur le front de mer. Elle est construite au XVIème siècle pour protéger la ville suite à des attaques ottomanes. Malgré sa situation privilégiée face à la mer et ses puissants remparts, c’est une épidémie de choléra qui obligea les forces vénitiennes à capituler.
Jour 6 – L’île de Spinalonga et la randonnée des gorges de Richtis
L’île de Spinalonga
- Ouvert d’Avril à Octobre / Tarif : 8€ par adulte
- Accès en bateau depuis les ports d’Elounda (15min de bateau) ou de Plaka (5min de bateau – notre choix). Les navettes entre 9h ou 10h et jusqu’à 16h ou 17h – compter un peu plus de 10€ pour le ticket aller-retour.
- Durée approximative : entre 2 et 3 heures
- Prévoir de bonnes chaussures (en sortant des rues principales certains sentiers sont escarpés, en sable ou en pierres), des bouteilles d’eau ainsi qu’un déjeuner si besoin, des vêtements ou crème pour se protéger du soleil (il y a très peu d’ombre sur l’île).
La visite de l’île traverse le village : un immense bastion qui offre une superbe vue sur les alentours. Dans ce qui semble être la rue principale, des échoppes ottomanes aux portes et fenêtres colorées abritent un mini-musée qui retrace l’histoire et la vie sur Spinalonga à différentes époques. On passe devant plusieurs bâtiments officiels : un hôpital, une église, etc. Puis on arrive au centre de désinfection, témoin du passé de centre de quarantaine de « l’île des lépreux », situé juste à côté de l’une des 2 entrées de la forteresse. On termine la visite de Spinalonga par le tour de l’île le long des fortifications. Pour en savoir plus sur l’histoire de l’île, le roman de Victoria Hislop « L’île des oubliés » constitue un récit intéressant.
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Randonnée dans les gorges de Richtis
- Parking : à la sortie (ou entrée selon le sens) du village d’Exo Mouliana
- Distance : 3km jusqu’à la cascade. Compter 1,5km de plus pour atteindre la plage.
- Durée approximative : 1h30 ou 45min / 1h pour marcheur aguerri
- Difficulté : facile. La seule difficulté réside dans le terrain rocailleux glissant car très humide dans les sous-bois, même par temps sec. La randonnée est absolument déconseillée par temps humide.
La randonnée des gorges de Richtis est idéale lorsqu’il fait chaud car le sentier est totalement ombragé, dans la forêt crétoise et sous une humidité étonnante certainement liée au fait qu’il longe la rivière. On est bien loin du défi sportif des gorges de Samaria, mais la balade tranquille permet de rejoindre une jolie cascade dans un cadre bucolique. On suit une route goudronnée en plein soleil jusqu’au pont Lachanas. A partir de là le trajet est nettement plus agréable, en longeant la rivière à l’ombre des arbres. La première étape de la randonnée est la cascade, où on s’arrêtera. Les plus courageux pourront se baigner à la cascade puis poursuivre le sentier pour atteindre la plage quelques kilomètres plus bas.
Jour 7 – Heraklion et le palais de Knossos
Le Palais de Knossos
- Il est grandement conseillé de réserver en avance sur le site officiel, surtout en haute saison !
- Tarif : 19€ par adulte / gratuit pour les résidents de l’UE de moins de 25 ans. Possibilité d’acheter un billet combiné avec le musée archéologique d’Heraklion pour 6€ de plus (contre 12€ en tarif normal)
- Durée approximative : environ 2 heures
- Comme de nombreux endroits en Crête : prévoir de l’eau, éventuellement à manger et surtout de quoi se protéger du soleil. Il y a très peu d’ombre sur le site.
- Pour plus d’informations, consulter le site officiel du palais de Knossos
Découvert en 1878 par un antiquaire crétois, le Palais de Knossos est le plus grand palais minoen découvert à ce jour. Il aurait été la capitale de la Crête pendant l’ère minoenne. En 1900, le site est racheté par l’archéologue britannique Arthus Evans qui entame des fouilles et des rénovations de grande ampleur. Son action a souvent été critiquée pour les libertés qu’il aurait prises, à priori pas conformes à la réalité de l’époque.
Au premier abord, le site ressemble à une ruine immense. Mais à mesure qu’on le parcourt, on approche certaines zones qui ont été rénovées avec beaucoup de détails d’architecture et de couleurs, permettant de se projeter un peu mieux dans ce qu’était le Palais de Knossos à son apogée.
Les temps forts de la visite
- Longer la propylée Sud, portique à colonnes qui formait l’entrée du palais, qui permet d’imaginer une partie du palais avec ses poutres blanches et ses colonnes rouges.
- Surplomber le grand escalier qui mène aux appartements royaux protégé sous un toit. On ne peut l’observer que depuis le dessus mais on devine aisément un ouvrage grandiose et somptueux.
- Prendre la hauteur depuis la place centrale et apprécier la vue panoramique sur la partie Nord du palais En faisant travailler son imagination on arrive tout de même à projeter l’étendue du site à l’époque qui abritait toute une société, ses dirigeants, ses habitants et tout ce qui était lié à son fonctionnement (zones de stockage, commerces et toutes les infrastructures nécessaires à la vie politique, religieuse et sociale).
- Patienter dans la file d’attente pour apercevoir l’élément majeur du palais de Knossos : la salle du trône. Il s’agit en effet d’une des pièces les mieux conservées et d’un endroit sacré pour le peuple minoen comme en témoigne les griffons peints sur les murs. Le trône est quelque peu décevant, bien plus modeste que ce qu’on imaginait.
- Chercher les plus belles fresques du site, notamment la controversée « Le prince aux fleurs de lys » (reconstituée à partir de peu de fragments, certains imaginaient plutôt une silhouette féminine) ou encore « La fresque du taureau » cachée derrière des colonnes rouges.
Heraklion
Ville principale de Crête, on fait logiquement un arrêt à Heraklion avant de reprendre l’avion.
A voir à Heraklion
- Admirer les détails sculptés de la fontaine Morosini ou « fontaine aux lions ». Inaugurée au XVIIème siècle, elle a depuis traversé les siècles.
- S’arrêter devant les superbes façades de certains bâtiments du centre ville qui donnent tout son charme à la plus grande ville de Crête : l’église Agios Titos, la basilique Saint Marc,…
- Faire le tour de l’imposante cathédrale orthodoxe Agios Minas et aller voir à l’intérieur.
- Se promener du côté du front de mer, le long de la forteresse vénitienne de Koules (4€ par adulte pour la visite), emblème de la ville, et longer le port pour admirer les voûtes de l’ancien arsenal vénitien, comme un rappel de La Canée.
- Profiter d’un instant historique et culturel au musée archéologique d’Heraklion, comme une extension de la visite au palais de Knossos (12€ par adulte / il existe un billet combiné musée archéologique + palais de Knossos à 20€). Il expose les versions originales de nombreuses fresques du site. Il ne se résume bien entendu pas à cela et est une vraie visite intéressante pour en apprendre plus sur l’histoire de la Crête et sa mythologie. Petit bonus : par temps de canicule on apprécie grandement ses immenses salles climatisées ! Plus d’informations sur le site officiel du musée archéologique.
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Et pour plus de temps sur place ?
En restant seulement une semaine sur place, nous avons du laisser de côté certains sites qui ont pourtant l’air remarquables. Il sont essentiellement dans le Sud de l’île, qui est moins bien desservi par les routes et donc plus difficile à intégrer pendant un voyage si court.
- Sur place nous avons rencontré des voyageurs qui nous ont grandement recommandé d’aller voir la plage de Preveli sur la côte Sud. Une rivière rejoint la mer dans une sorte d’oasis de verdure étonnante en Crête où les paysages sont souvent secs. En effet, d’après les photos trouvées sur internet le lieu a l’air magique mais notre itinéraire étant fait, il ne nous est pas possible d’ajouter cette étape à notre circuit.
- Toujours sur la côte Sud, le village de Loutro semble typique et paradisiaque. Mais difficile d’accès (à priori seulement par bateau ou randonnée), on laisse cet arrêt de côté pour un prochain voyage en Crête !
- Le village hippie de Matala est parfois recommandé, parfois décrié pour son manque d’authenticité. On ne pourra pas donner notre avis cette fois-ci !
- A l’Est de la Crête, la plage de Vai figure parmi les plus belles de l’île. Là encore, on ne pourra pas confirmer ou infirmer l’information.
- Enfin le plateau de Lassithi et ses petits villages nous attendrons aussi lors d’un prochain périple. Le lieu nous semblait plutôt atypique pour la Crête et surtout moins superficiel que la plupart des stations balnéaires.