2 semaines dans les îles de Guadeloupe

L’archipel de Guadeloupe

Parfois assimilée à tort à une île, la Guadeloupe est en fait un archipel.

Avec sa forme très reconnaissable de papillon, la « Guadeloupe continentale » est en fait formée par les 2 îles principales séparées par la rivière salée : Grande-Terre (l’aile droite du papillon) et Basse-Terre (l’aile gauche du papillon). Même si elles ont l’air d’îles miroir sur une carte, leurs topologies sont très différentes : Grande-Terre est assez plate (point culminant à 136m) alors que Basse-Terre abrite le coeur du parc national de la Guadeloupe et ses nombreux sommets (point culminant – La Soufrière – à 1467m). En conséquence, la météo est souvent bien meilleure à Grande-Terre ; alors que les nuages s’accrochent plus facilement sur les sommets de Basse-Terre qui subit la pluie qui va avec. Cela donne en contrepartie une végétation tropicale riche et dense très dépaysante.

Il y a ensuite La Désirade, les îles de la Petite Terre, Marie-Galante et l’archipel des Saintes. Autant dire qu’on a de quoi s’occuper lorsqu’on voyage en Guadeloupe ! Après avoir hésité à aller visiter Marie-Galante, notre escapade s’est finalement concentrée sur la Guadeloupe continentale et l’archipel des Saintes.

Jour 1 – Les plages de Sainte-Anne

Pour notre première journée en Guadeloupe, nous choisissons les plages de Sainte-Anne, réputées comme étant parmi les plus belles de l’archipel.

Les plages à voir à Sainte-Anne

• La plage du Bourg, proche du centre ville de Sainte-Anne. Des palmiers, de l’eau turquoise, du sable fin,… Il ne manque plus que le côté sauvage car la plage est située à deux pas de la route, des parkings et de certains commerces.
• La plage de la Caravelle ou « plage du Club Med » est réputée comme l’une des plus belles de Guadeloupe. Et le moins que l’on puisse dire est que la promesse de décors carte postale est bien tenue ! Elle est accessible à tous mais bien entendu les installations du Club Med sont réservées uniquement aux clients de l’hôtel. Sa fréquentation est proportionnelle à sa réputation, mais le site est absolument paradisiaque ! La plage de la Caravelle est un lieu idéal pour faire du snorkeling mais également des sports nautiques avec de nombreuses écoles (surf, kite surf, planche à voile, jet ski,…).

Jour 2 – Saint-François et la pointe des Châteaux

Le village de Saint-François

A faire à Saint-François

• Flâner dans la marina et siroter un cocktail en terrasse devant les voiliers amarrés.
• Faire un tour dans le centre ville pour découvrir le marché de la Rotonde et la façade colorée de l’église Saint-François d’Assise.

La pointe des Châteaux

La pointe des Châteaux est sans conteste LA merveille de Grande Terre. Il parait que le lever de soleil y est merveilleux. On n’a pas le courage de nous lever si tôt pour en profiter. On se contente donc d’un grand soleil haut dans le ciel et de fortes rafales de vent qui nous accompagnent durant toute la visite des alentours. La silhouette de l’île de la Désirade nous guette également au loin, distante de seulement 8 km.

A faire à la pointe des Châteaux

• Parcourir les salines. Ces roches volcaniques retiennent l’eau de mer et sont un terrain idéal pour observer les crustacés et les coquillages. Mais attention à porter des chaussures aux semelles solides car les roches sont très coupantes.
• Observer le spectacle aussi dangereux que saisissant des puissantes vagues qui se fracassent contre les rochers. Ce n’est clairement pas ici qu’on va profiter d’un instant baignade.
• Parcourir le sentier du Morne Pavillon qui mène jusqu’au sommet de la falaise de la pointe des Châteaux. Le début du chemin longe la anse des Salines puis monte jusqu’à la croix visible au loin. Une fois arrivés au sommet, la puissance de l’océan est tout autant impressionnante qu’en bas et la vue est extraordinaire !
• Avant de repartir, déguster un savoureux sorbet coco fait maison dans une sorbetière manuelle, vendu au petit stand près du parking.

Les bonnes adresses dans le coin

• Arrêt rapide dans le village de Saint-François
• Puis la découverte des sublimes paysages de la pointe des Châteaux : une promenade sur les falaises et une balade le long de la côte pour observer les vagues d’un océan déchaîné

Jour 3 – La pointe de la Grande Vigie et la plage du Souffleur

La pointe de la Grande Vigie

A faire à la pointe de la Grande Vigie

• Parcourir le sentier de randonnée qui surplombe l’océan et profiter d’une vue panoramique sur les falaises en face.
• Avoir comme une impression d’être au bout du monde en s’approchant de l’extrémité de la pointe de la Grande Vigie (via le sentier balisé).
• Avant de repartir, déguster un savoureux sorbet coco fait maison dans une sorbetière manuelle, vendu au petit stand près du parking.

La plage du Souffleur

Située au Nord Ouest de Grande-Terre sur la commune Port-Louis, la visite de la plage du Souffleur est parfaite à allier à celle de la pointe de la Grande Vigie. Souvent répertoriée comme l’une des plus belles plages de Guadeloupe, elle est d’un tout autre style que les plages du Sud de Grande-Terre : bordée de petits arbres ressemblant à de la mangrove, les palmiers sont rares.

A faire à la plage du Souffleur

• Faire une sortie snorkeling pour observer poissons tropicaux et étoiles de mer.
• Etre partagé entre profiter du sublime coucher de soleil et redouter les « yenyens » (ou « yinyins »), petits moustiques très envahissants à la tombée de la nuit !

Jour 4 – L’îlet du Gosier

• Horaires : départs toutes les 30 minutes environ à partir de 9h
• Tarif : 5€ par personne pour la navette aller / retour
• Parking : départ de la navette depuis le ponton en bout de digue de la plage de la Datcha
• Durée : environ 15 minutes de trajet

La patience est de mise pour pouvoir embarquer sur le bateau à destination de l’îlet du Gosier. Lorsqu’on arrive à l’embarcadère, une longue file d’attente est formée et au rythme d’une vingtaine de passagers par trajet, il nous faudra attendre la 3ème traversée pour monter à bord. C’est partie pour une journée en mode Robinson !

A faire sur l’îlet du Gosier

• Partir à la découverte du Sud de l’île plus sauvage, jusqu’à son phare blanc et rouge reconnaissable au loin.
• Observer la faune locale : des poules mais surtout des iguanes et quelques Bernard l’hermite.
• Profiter de la plage aux eaux turquoises pour se baigner, même s’il y a un peu trop de bateaux qui jettent l’ancre à proximité.
• Aller réserver un poisson au restaurant « Ti Robinson » et le déguster sur la plage accompagné de la sauce chien.
• Au retour, s’arrêter au parc du Calvaire avant de reprendre la voiture afin d’observer les nombreux iguanes.

Les bonnes adresses dans le coin

Jour 5 – La route entre Grande-Terre et Basse-Terre

La rhumerie Damoiseau

• Horaires d’ouverture : de 8h15 à 17h30 du lundi au samedi / visites le matin
• Durée : environ 1 heure
• Plus d’infos sur le site officiel de la rhumerie Damoiseau

Difficile de venir en Guadeloupe sans faire un arrêt dans une distillerie de rhum ! On a déjà goûté aux fameux punch et ‘ti punch, il nous tarde donc de découvrir les secrets de fabrication du rhum local de cette marque leader du marché sur l’archipel. Malheureusement notre programme nous fait passer par la distillerie un dimanche, l’usine est donc fermée. Le site est tout de même suffisamment aménagé pour comprendre le processus de fabrication et ses différentes étapes : le broyage, la fermentation, la distillation, la dilution et le vieillissement. En fin de visite, l’arrêt au magasin et la dégustation sont bien sûr des incontournables.

Les bonnes adresses dans le coin

La cascade aux écrevisses

A voir près de la cascade aux écrevisses

• La cascade aux écrevisses, facilement accessible après une petite marche de 5 minutes sur un chemin aménagé en bois. Le plus dangereux sont les pierres autour de la cascade qui sont extrêmement glissantes. La piscine naturelle formée au pied de la cascade est propice à la baignade… Pour les plus courageux car l’eau de rivière est nettement plus froide que l’océan ! La cascade n’est pas très impressionnante ni très haute, mais c’est surtout le cadre au milieu de la forêt tropicale qui est enchanteur.
• De l’autre côté de la route, des escaliers descendent vers une aire de pique-nique aménagée et une deuxième cascade. Moins impressionnante que la première mais nettement moins fréquentée ! Sur le chemin, on croise un petit animal peu farouche : une mangouste.

Le parc des Mamelles

• Horaires d’ouverture : ouvert tous les jours de 9h à 18h (dernière entrée à 16h30)
• Durée : environ 2 heures
• Plus d’infos sur le site officiel du parc des Mamelles

N’étant pas très fans de zoos d’une manière générale, on s’est posé la question de la visite du parc des Mamelles. Après hésitation, on a opté pour parce qu’il est centré sur la faune et la flore « locale » que nous souhaitons découvrir (zone Caraïbes et Sud Américaine) et parce qu’il répond aux critères du label européen EAZA, gage de qualité et de respect du bien-être animal.

Les temps forts de la visite

• Le cadre dans la forêt tropicale avec une végétation dense et de très nombreuses plantes et fleurs de toutes les couleurs. La balade sur des passerelles en bois aménagées est un spectacle à elle seule.
• Un moment privilégié avec les lémuriens lors de l’animation quotidienne : le repas leur est donné par une soigneuse du parc qui répond également aux questions des visiteurs. Un chouette instant à ne pas rater si vous êtes dans le parc à ce moment.
• Observer les animaux : rongeurs, oiseaux, reptiles, singes, crustacés, amphibiens… Finalement la majorité d’entre eux semblent être des espèces d’Amérique latine, plus que des Caraïbes. Il s’agit là d’une petite déception puisqu’on imaginait surtout découvrir la faune de Guadeloupe. Malgré le fait qu’on n’est pas en pleine nature, on profite de cette chance de pouvoir observer des animaux de si près. Comme souvent lorsque l’homme est face à des animaux, le temps est à l’observation et l’admiration. On est moins fan de la partie avec les « félins » qui semblent bien malheureux.
• Le parcours des passerelles en bois dans la canopée suspendues jusqu’à 20 mètres de haut. C’est une belle promenade sur une vingtaine de passerelles proches des cimes des arbres qui offre depuis certains endroits des points de vue sur l’océan.

Jour 6 – Le saut de l’Acomat et les tortues de Malendure

Le saut de l’Acomat

• Accès : indiqué comme facile dans plusieurs guides, il est en fait raide et très glissant à cause de l’humidité. A pratiquer avec prudence ! La cascade est en contrebas du sentier, après environ 15 minutes de marche.

Assez similaire à la cascade aux écrevisses mais dans un cadre plus spacieux, le saut de l’Acomat est une autre cascade qui surplombe une piscine naturelle formée le long d’une rivière. A l’arrivée, le spectacle qui nous attend est la récompense à l’effort ! On est encore une fois au milieu de la jungle avec des lianes qui pendent au-dessus de la cascade d’environ 15 mètres de haut.

La plage de Malendure

La plage de Malendure est devenue notre spot favori « plage et baignade » lors de notre séjour à Basse-Terre. Au premier abord elle ne ressemble pas aux plages paradisiaques des cartes postales : il y a bien les palmiers, mais le sable est noir sur cette partie volcanique de l’île. Adieu donc les nuances de bleu turquoise qui se reflètent à travers le sable blanc. Mais sa richesse se trouve dans l’eau.

A faire à la plage de Malendure

• Profiter de la plage pour un instant repos.
• Déguster un bokit entre 2 baignades (sandwich typique fait de pain frit et diverses garnitures).
• Partir à la découverte des fonds marins avec masque et tuba. Observer étoiles de mer, poissons et suivre le ballet magistral des tortues qui vont manger au fond de l’eau et remontent pour reprendre de l’air. LE moment magique du séjour !
• Observer le majestueux coucher de soleil depuis la plage.
• Pour les plus grands aventuriers, réserver une sortie plongée dans la réserve Cousteau au large de la plage de Malendure. Plusieurs compagnies permettent également de faire un tour au large en zodiac avec des arrêts snorkeling ou dans des bateaux à fond transparent pour profiter du spectacle sans se mouiller. De notre côté, on se contente de snorkeling en bord de plage.

Après la visite du parc des Mamelles, ici aussi se pose un cas de conscience : est-ce acceptable de nager au-dessus et autour des tortues plutôt que de les laisser faire leur vie en toute quiétude ? Il est difficile de s’éloigner du ballet magistral des tortues. Hypnotisés et fascinés on les suit tout en essayant de garder une distance acceptable. Je ne sais pas si cette réponse est la bonne mais c’est le compromis qu’on a trouvé pour profiter du spectacle tout en essayant de ne pas trop interférer avec les habitudes des animaux. La baignade à la plage de Malendure parmi les tortues est sans conteste LE moment magique du voyage !

Les bonnes adresses dans le coin

Jour 7 – La maison du Cacao et la vanilleraie de Fety

La maison du Cacao

• Horaires d’ouverture : ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 13h30 et de 14h30 à 17h (dernière visite à 15h45) / fermé le dimanche / idéalement réserver un créneau par téléphone
• Tarif : 10€ à partir de 12 ans / 5€ entre 5 et 12 ans
• Durée : environ 2 heures
• Plus d’infos sur le site officiel de la maison du Cacao

Situé sur une ancienne cacaoyère, la maison du Cacao retrace son histoire depuis sa culture et le process de transformation jusqu’à obtenir le chocolat. La maison du cacao est une visite très appréciable, idéale à faire en famille car très ludique.

Les temps forts de la visite

• La partie « musée » de l’exposition dans le jardin. Elle est organisée de manière très ludique avec des panneaux explicatifs (histoire du cacao, vertus, production et consommation à travers le monde,…), des questions/réponses, des modèles d’installations servant aux différentes étapes de la transformation du cacao (fermentation, séchage, torréfaction), sans oublier les fameux cacaoyers et des cabosses à différentes étapes de maturité.
• La visite interactive pendant laquelle un membre du personnel présente différents produits issus de la transformation du cacao ponctuée de moments de dégustation : graines de cabosse crues, chocolat chaud, plusieurs types de chocolats transformés et/ou aromatisés.
• La boutique du magasin pour ramener des souvenirs gourmands !

La vanilleraie de Fety

• Horaires d’ouverture : ouvert du mardi au samedi / voir le site internet ci-dessous pour les horaires de visites / fermé les dimanche et lundi
• Tarif : 5€ pour un adulte
• Durée : environ 1 heure
• Plus d’infos sur ce site

Lorsque j’ai lu dans le guide qu’il existait une vanilleraie en Guadeloupe, j’ai réalisé que j’en savais très peu sur cette plante. En tant qu’amatrice de pâtisserie, ce lieu m’intéresse tout particulièrement !

Les temps forts de la visite

• La visite théorique pendant laquelle un employé de la vanilleraie explique les différentes étapes de fabrication de la vanille telle que nous l’achetons au supermarché : les différents types de plantations, la pollinisation très particulière de la fleur de vanille, le développement de la gousse, la préparation des gousses,… Cette première étape est très théorique mais nous fait comprendre la valeur et le côté précieux de la vanille.
• La visite de la plantation attenante à la maison. C’est l’occasion d’observer les lianes de vanille et les gousses encore vertes car pas encore arrivées à maturité au moment de notre visite.
• La boutique en fin de visite pour acheter des produits issues de la culture de vanille.

Jour 8 – Une journée aux îles des Saintes

• Horaires d’ouverture : plusieurs rotations quotidiennes / arriver au moins 30 minutes avant le départ du bateau
• Tarif : selon la compagnie, environ 25€ pour un adulte
• Parking : parking payant (5€ la journée) le long du port. De nombreuses voitures sont garées le long de routes alentours mais attention aux contraventions.
• Durée approximative : 20 minutes de traversée / comptez une journée complète minimum pour profiter de l’île
• Réserver l’excursion sur le site officiel de la compagnie CTM Deher

On pose le pied sur le débarcadère de la ville de Terre-de-Haut, du même nom que l’île. On se sent tout de suite extrêmement bien ! Dans une ambiance légère et bienveillante, il règne une véritable atmosphère insulaire. Les petits bourgs des Saintes semblent bénéficier d’un cadre privilégié, en dehors du rush du quotidien, un monde à part à l’écart de la réalité.

A faire à Terre-de-Haut

• Flâner dans les ruelles de la ville principale, longer ses petites maisons créoles typiques colorées au charme fou et visiter l’église Notre-Dame de l’Assomption.
• Visiter le fort Napoléon et ses jardins (ouvert uniquement le matin lors de notre visite – 7€ par adulte / 3€ par enfant – visite d’1h environ) pour une plongée dans l’Histoire et la culture des Saintes. Le musée offre plusieurs salles à thème : le commerce triangulaire et l’esclavage, la bataille des Saintes, l’artisanat Saintois avec meubles et costumes d’époque, cartographie et géologie des îles de Guadeloupe,…
• Gravir le Chameau et profiter de la vue panoramique au sommet. Du haut de ses 309 mètres, il est le point culminant de l’île. On le reconnait de loin avec sa forme caractéristique et ses 2 bosses. Le chemin aller de 45 minutes sur du béton souvent en plein soleil n’est pas des plus agréable mais la récompense au sommet est à la hauteur de l’effort fourni ! On croise des cabris, des oiseaux et des Bernard l’Hermite qui détournent ponctuellement notre attention de la pénibilité de la montée.
• Admirer la baie des Saintes depuis le ferry, le rivage ou les points de vue en hauteur offerts par le fort de Napoléon ou le Chameau. Elle est membre du très sérieux « Club des plus belles baies du monde » qui récompense notamment la richesse des écosystèmes ou la préservation de l’environnement. Elle est sans conteste le joyau de l’archipel avec l’infinie nuance de ses couleurs : entre les variations du bleu de l’eau, du vert de la végétation tropicale qui l’encadre ou du rouge des toits des habitations locales.
• Goûter à la spécialité locale : les tourments d’amour, des petits gâteaux composés d’une pâte sablée, de confiture de noix de coco et d’une génoise. La légende veut que les femmes de pêcheurs aient inventé cette friandise pour réconforter leurs maris de retour à la maison après avoir affronté les tourments d’une journée en mer.
• Profiter d’un moment détente à la superbe plage de l’Anse du Pain de Sucre avant de prendre le ferry du retour.

Jour 9 – Le jardin botanique de Deshaies

• Horaires d’ouverture : ouvert du lundi au dimanche, de 9h à 17h30 (dernière entrée à 16h30)
• Tarif : 15,90€ pour un adulte / 10,90€ pour un enfant entre 5 et 12 ans
• Durée approximative : environ 2h
• Réserver l’excursion sur le site officiel du jardin botanique de Deshaies

Les temps forts de la visite

• Nourrir les carpes koï, les perroquets et les cabris avec les 3 petits pots achetés à l’entrée. Sourire garanti devant ces expériences mémorables.
• Se promener à travers toutes les espèces végétales exposées dans le jardin, objectif principal de la visite. La richesse et la variété de la flore est impressionnante lors de cette visite haute en couleurs.
• Flâner sur le pont en bois qui traverse le petit étang et sa cascade.
• S’arrêter de longues minutes devant l’espace dédié aux flamants roses et les observer dormir sur une patte, se gratter ou chercher à manger.
• Observer la magnifique vue sur l’océan en fin de visite, encore plus belle dans la lumière éclatante de fin de journée.

Jour 10 – L’ascension de la Soufrière

• La randonnée démarre au parking des Bains-Jaunes, après le village de Saint-Claude
• Durée approximative : 2h de montée / 1h30 de descente
• Difficultés : notée comme « difficile », je l’estime plutôt à « moyenne » : le dénivelé n’est pas excessif, la montée régulière, le chemin bien balisé est tout de même glissant à cause de l’humidité. On croise d’ailleurs de nombreuses famille avec enfants sur le chemin.
• Distance : 6,4 km
• Dénivelé : environ 500m D+
• En plus du matériel classique de randonnée, penser aux affaires de baignades pour profiter des sources d’eaux chaudes.
• Plus d’infos sur le site Viso Rando

La Soufrière est le point culminant des Petites Antilles. C’est un volcan de type explosif, toujours en activité. Des fumerolles et vapeurs de soufre s’échappent constamment du cratère. Depuis 2018 les relevés sismiques montrent que l’activité s’intensifie, mais sa dernière éruption est plutôt ancienne puisqu’elle remonte à 1976.

Les temps forts de l’ascension

• La vue lors de l’ascension, si les nuages le permettent, dévoile un panorama époustouflant jusqu’aux îles de Saintes.
• La végétation tropicale, sans commune mesure avec celle qu’on observe en France métropolitaine. Elle est un dépaysement à elle seule.
• Le sommet du cratère à 1467 mètres, annoncé par le panneau « La découverte ». Elle sera dans les nuages pour nous et sous un vent extrêmement puissant : on tient à peine debout. Il balaie également l’odeur de souffre à priori souvent présente. On retient le succès du défi sportif plus que la vue !
• La baignade dans les sources d’eaux chaudes juste avant l’arrivée au parking des Bains-Jaunes : une belle récompense pour ce moment détente amplement mérité !

Jour 11 – Une excursion en bateau dans le Grand cul de sac marin

• Au départ du port de Sainte-Rose
• 3 départs quotidiens à 7h45, 11h30 et 15h
• Tarif : 50€ pour un adulte / 30€ pour un enfant entre 2 et 11 ans
• Réserver l’excursion sur le site de la compagnie Nico excursions

Le grand cul-de-sac marin est un lagon fermé par une barrière de corail, situé à la jonction Nord des 2 îles principales Basse-Terre et Grande-Terre. La baie est peu profonde ce qui en fait un spot de snorkeling idéal. On embarque de grand matin à bord d’un bateau en petit comité (une douzaine de places seulement).

Les 7 arrêts à la découverte du grand cul-de-sac marin

• L’îlet blanc : une langue de sable blanc étonnante au milieu du lagon qui s’est formée suite au passage d’un ouragan. L’endroit est fragile et sa taille diminue d’année en année. Pas question donc d’y poser le pied.
• L’îlet aux oiseaux : la mangrove est visible de loin avec les palétuviers qui prennent racine dans l’eau. Comme son nom l’indique, l’îlet est le refuge de plusieurs espèces d’oiseaux, dont les sternes, ressemblant à des mouettes blanches et grises avec le dessus de la tête noir.
• Snorkeling dans la mangrove maritime : chanceux ce jour-là, on observe un hippocampe, une langouste, une raie et plusieurs poissons de toutes les couleurs.
• Arrêt snorkeling sur l’épave d’un bateau tout proche de la barrière de corail qui encadre le lagon au Nord. L’épave est devenue le refuge de toutes sortes d’algues, poissons et coquillages. On observe de nouvelles espèces : des oursins, du corail sans oublier les peu ragoûtants concombres de mer.
• Arrêt snorkeling pour observer les étoiles de mer : elles sont concentrées à un endroit de la baie et ressemblent à celles qu’on avait déjà pu voir à la plage de Malendure. On a également la chance d’observer un immense et inquiétant barracuda.
• La piscine naturelle : eaux turquoises au beau milieu du lagon, dont le niveau arrive à la taille. C’est assez étonnant de trouver des zones si peu profondes qui sont si éloignées du rivage. Cet arrêt est l’occasion d’observer un autre animal marin inquiétant : une murène. C’est un verre de planteur à la main et les pieds dans l’eau qu’on profite de notre dernier arrêt baignade.
• Les îlets du Carénage : sur le chemin du retour on fait un dernier détour pour observer ces îlets de mangrove autour desquels nous observons des oiseaux et… Des huîtres accrochées aux racines.

Le bilan

Cette balade en bateau a été l’occasion de faire de belles découvertes, menées par un guide soucieux du respect de la nature et du lagon. L’ordre des arrêts a été adapté à chaque instant pour s’éloigner des autres bateaux également de sortie ce jour. Et ça a très bien fonctionné : on a été seul sur chacun des sites. On recommande grandement la compagnie Nico excursions pour cette sortie.

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Jour 12 – Les chutes du Carbet

Sans doute la deuxième randonnée la plus célèbre de l’archipel après la Soufrière, les chutes du Carbet sont une nouvelle occasion d’explorer le parc national de la Guadeloupe. Comme chaque journée passée sur les sommets de Basse-Terre lors de notre séjour, elle le sera sous les nuages.

A voir aux chutes du Carbet

• Profiter des points de vue à l’entrée du parc : une vue panoramique en contrebas juste après le parking et le magnifique tableau des 2 chutes juste après l’entrée dans le parc.
• Admirer la deuxième chute du Carbet après 20 minutes de marche à l’aller. C’est la plus accessible des chutes. Le chemin qui y mène alterne entre sentier de terre et de pierres et passerelles en bois aménagées. Même le long du parcours sans visibilité, la végétation tropicale est un émerveillement à elle seule pour nous qui sommes habitués aux paysages plus secs des Alpes. L’accès à pied jusqu’au bas de la chute est interdit pour des raisons de sécurité suite à des éboulements lors d’un séisme en 2004.
• Apprécier et mériter la vision idyllique de la première chute du Carbet après 1h40 de marche à l’aller. Peu à peu les passerelles en bois font place à des sentiers de pierres boueux. Quelques zones plus escarpées sont équipées de chaînes pour faciliter le passage. La balade ne présente pas de difficulté notable si on est bien équipé (chaussures de randonnée). Il faut surtout rester vigilant face aux risques de chutes sur les sentiers rendus glissants par l’humidité.

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Jour 13 – Pointe-à-Pitre

La capitale économique de la Guadeloupe n’est pas toujours mentionnée parmi les lieux incontournables de l’archipel. Elle nous a été recommandée par des locaux pour ses habitations typiques, on y a donc fait une halte.

A voir à Pointe-à-Pitre

• Prendre rendez-vous avec l’Histoire en parcourant le centre-ville : la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, la place de la Victoire avec la superbe façade du théâtre de la Renaissance (bien que sous les échafaudages),
• Se fondre dans la vie locale au marché central (ou marché aux épices) reconnaissable de loin sous son toit en fer.
• Admirer l’architecture avec ses nombreuses maisons coloniales. Les habitations traditionnelles comportent souvent un premier étage construit en béton qui abritait la plupart du temps des commerces. Il est surplombé d’un ou plusieurs étages en bois, parfois peint. Mais le signe distinctif de ces maisons réside dans les superbes balcons en fer forgé plus ou moins travaillé.
• Visiter le mémorial ACTe (Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage), autre témoignage du passé colonial qui a ouvert en 2015. Il est un lieu de mémoire dédié à l’esclavage et à la traite négrière, ouvert sur le monde contemporain, comme le reflète la structure du bâtiment aux allures futuristes. L’emplacement du mémorial est tout un symbole : sur le site d’une ancienne sucrière, qui a longtemps eu recours à des travailleurs forcés. Le mémorial ACTe est désigné comme le lieu consacré à l’esclavage « le plus complet et le plus abouti au monde » par le pasteur Américain Jesse Jackson, figure de la lutte contre le racisme et militant pour les droits civiques aux Etats-Unis.
• Revenir à notre époque en admirant les nombreuses fresques de street art qui ornent les murs de Pointe-à-Pitre. L’art urbain apporte un vent de modernité antinomique aux maisons coloniales, bâties bien avant que les premiers graffitis ne fassent leur apparition. Les artistes Caribéens STEEK et B.BIRD sont de beaux exemples de réussite. Ils ont laissé leurs empreintes dans les rues de l’archipel et graffent désormais dans les lieux les plus prestigieux aux quatre coins du monde comme Wynwood à Miami.

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