L'article en un clin d'oeil
La visite
Notre parcours débute par le lieu incontournable de la ville : l’Acropole. Nous espérons profiter d’une visite matinale pour éviter les foules de touristes. Nous avons réservé des billets coupe-file sur internet et sommes plutôt satisfaits de ce choix en voyant le nombre de personnes qui attendent à l’entrée pour acheter les tickets sur place.
Juste après l’entrée, nous apercevons le théâtre de Dyonisos. Assis sur les gradins, il nous faut un bon esprit de projection pour tenter d’imaginer l’édifice d’origine. Les ruines de ce théâtre antique ne sont qu’un fragment des 78 rangées de sièges qui pouvaient accueillir jusqu’à 17 000 spectateurs à l’époque. La première rangée était constituée de sièges à dossier, destinés aux sphères de la haute société de l’époque. Les premières représentations théâtrales qui se sont tenues ici étaient en l’honneur du Dieu. Puis elles ont peu à peu laissé place à des spectacles de tragédies grecques.

Nous longeons quelques statues plus ou moins bien conservées puis débutons l’ascension vers le plateau du sommet de l’Acropole qui culmine à 156 mètres d’altitude. Plus nous montons et plus nous nous dirigeons vers les monuments les mieux conservés.
Le théâtre d’Hérode Atticus est nettement moins abîmé que le précédent avec les détails des décors qui sont encore visibles derrière la scène. Il a été restauré et accueille aujourd’hui différents types de spectacles.

Nous entrons sur le plateau de l’Acropole en traversant un immense édifice faisant office d’imposante porte d’entrée : les Propylées. Nous ne nous en rendons pas forcément compte sur le moment, mais il est probablement le monument le plus impressionnant du site. Nous le réaliserons en observant l’Acropole d’un peu plus loin, plus tard dans la journée.


Juste avant d’atteindre le sommet, nos regards sont attirés par le temple d’Athéna Niké et ses colonnes ioniques typiques de l’époque qui surplombent le chemin. Il fut construit en l’honneur de la déesse de la victoire.

L’accès à la plus haute plateforme de l’Acropole offre une vue à 360° sur Athènes et ses alentours. Nous apercevons la mer au loin.
Juste après l’entrée sur le plateau se dressent les 2 temples remarquables du site :
- l’Erechthéion et son sublime et renommé portique des Caryatides – même si les statues originales ont été remplacées par des copies ;
- et enfin le Parthénon, symbole de la Grèce et but ultime de chaque visiteur qui passe par Athènes. Sa façade la mieux conservée est sous les échafaudages et des ouvriers travaillent à sa restauration.
Debouts depuis des siècles, ces monuments ont traversé l’histoire et portent forcément les traces du temps passé. Plusieurs éléments de détails sur ces édifices sont bien conservés et remarquables. J’ai tout de même une pointe de regret sur la façon dont ils sont restaurés. Chaque temple est orné de pierres blanches pour palier à l’absence d’éléments de l’époque. Le rendu final donne un sentiment étrange de rafistolage plus que de réelle restauration.



Nous avons arpenté le sommet de l’Acropole d’Athènes et avons donc rempli notre objectif premier à Athènes… Tout comme les centaines d’autres visiteurs sur place ! Malgré l’heure matinale, le site était bondé de touristes. Le sommet de l’Acropole est une surface très limitée, l’impression de foule y est donc d’autant plus grande. Mais après tout, nous faisons aussi partie de ces touristes présents sur le site, nous prenons donc notre mal en patience ! Attention lors de la descente cependant, les pierres du sol qui ont subi les pluies et l’érosion sont extrêmement glissantes, même par temps sec.
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